L’intention du processus de CNV, élaboré par Marshall B. Rosenberg, est de soutenir une société dans laquelle les besoins de chacun.e sont entendus, reconnus, satisfaits. 

Cela implique que chaque être vivant bénéficie d’une réelle considération et attention quels que soient ses âge, couleur de peau, place dans le système économique, orientation sexuelle, capacités physiques, religion. 

Cela étant loin d’être la réalité que nous vivons, comment conscientiser nos points aveugles, comment transformer « nos » systèmes, pour contribuer a plus d’inclusion  ?

Les systèmes politiques et socio-économiques  dominants en société (re)produisent des inégalités et des discriminations. 

La réalité de personnes en situation de handicap par exemple n’est pas la même que celle de personnes dites valides ; celle d’une personne racisée négativement n’est pas la même que celle d’une personne dite  « blanche » ou racisée positivement…, celle de  personnes ayant un accès limité à des ressources économiques n’est pas la même que celle de personnes disposant d’une aisance financière…

Pour vivre ce rêve d’une société prenant en considération les besoins de toustes, chacun.e de nous peut gagner en conscience et choisir d’agir du mieux qu’ielle peut à chaque instant. 

Comment ? Voici quelques pistes que nous explorerons ensemble : 

    – en conscientisant ses privilèges sans se culpabiliser ; 

    – en entendant, en ayant de la considération pour les personnes qui vivent de l’exclusion ; 

    – en reconnaissant les mécanismes systémiques qui créent de la violence ; 

    –  apportant des ajustements favorisant la prise en compte de toustes ; 

    – en travaillant inlassablement sur notre relation au pouvoir…

Ces 5 jours sont l’occasion de  : 

• enrichir notre compréhension des mécanismes discriminatoires : concepts de race, genre, classe, handicap, orientation sexuelle, et comprendre leur construction historique 

• Identifier les conséquences des mécanismes discriminatoires sur nos vie et environnement direct, sur la société 

• analyser notre propre positionnement au sein de ces mécanismes discriminatoires : privilèges, désavantages, pouvoir sur / sous / de / avec

• écouter et accueillir ce que nous vivons en lien avec la violence systémique à laquelle nous participons consciemment ou inconsciemmment  : peurs, honte, culpabilité, impuissance, colère…

• développer notre capacité à adopter un langage et des comportements inclusifs : nous émanciper des croyances et attitudes fortement ancrées, nous donner le maximum de chances de garder notre libre arbitre pour lâcher nos habitudes et retrouver notre aspiration naturelle à contribuer au bien être les un.e.s des autres 

• Identifier quels prochains petits pas pour (continuer à ) agir au service de la transformation sociale afin que les besoins de toustes soient mieux entendus, reconnus, satisfaits

J’ai le grand plaisir de co animer ce stage avec Anne Perriard

Formée en facilitation et en médiation, Anne travaille comme sociologue enseignante-chercheuse dans le domaine des relations de pouvoir. Dans ses recherches, elle étudie les processus favorisant le passage d’une posture de domination à une posture de coopération. Elle a développé des outils d’analyse des relations de pouvoir et les transmet dans des cours et des c

L’intention du processus de CNV, élaboré par Marshall B. Rosenberg, est de soutenir une société dans laquelle les besoins de chacun.e sont entendus, reconnus, satisfaits. 

Cela implique que chaque être vivant bénéficie d’une réelle considération et attention quels que soient ses âge, couleur de peau, place dans le système économique, orientation sexuelle, capacités physiques, religion. 

Cela étant loin d’être la réalité que nous vivons, comment conscientiser nos points aveugles, comment transformer « nos » systèmes, pour contribuer a plus d’inclusion  ?

Les systèmes politiques et socio-économiques  dominants en société (re)produisent des inégalités et des discriminations. 

La réalité de personnes en situation de handicap par exemple n’est pas la même que celle de personnes dites valides ; celle d’une personne racisée négativement n’est pas la même que celle d’une personne dite  « blanche » ou racisée positivement…, celle de  personnes ayant un accès limité à des ressources économiques n’est pas la même que celle de personnes disposant d’une aisance financière…

Pour vivre ce rêve d’une société prenant en considération les besoins de toustes, chacun.e de nous peut gagner en conscience et choisir d’agir du mieux qu’ielle peut à chaque instant. 

Comment ? Voici quelques pistes que nous explorerons ensemble : 

    – en conscientisant ses privilèges sans se culpabiliser ; 

    – en entendant, en ayant de la considération pour les personnes qui vivent de l’exclusion ; 

    – en reconnaissant les mécanismes systémiques qui créent de la violence ; 

    –  apportant des ajustements favorisant la prise en compte de toustes ; 

    – en travaillant inlassablement sur notre relation au pouvoir…

Ces 5 jours sont l’occasion de  : 

• enrichir notre compréhension des mécanismes discriminatoires : concepts de race, genre, classe, handicap, orientation sexuelle, et comprendre leur construction historique 

• Identifier les conséquences des mécanismes discriminatoires sur nos vie et environnement direct, sur la société 

• analyser notre propre positionnement au sein de ces mécanismes discriminatoires : privilèges, désavantages, pouvoir sur / sous / de / avec

• écouter et accueillir ce que nous vivons en lien avec la violence systémique à laquelle nous participons consciemment ou inconsciemmment  : peurs, honte, culpabilité, impuissance, colère…

• développer notre capacité à adopter un langage et des comportements i