Le 12 février 2025, le Conseil Economique Social et Environnemental a voté le rapport «De la banalisation de la violence verbale au discours de haine. Décrypter, mieux agir pour restaurer le lien social», en y intégrant la CNV dans un avis officiel sur les violences verbales et la restauration du lien social.

La Communication NonViolente y est présentée comme processus au service du changement social et la justice restaurative est recommandée à plusieurs reprises.

Pour la première fois, la Communication NonViolente figure dans un document validé à l’unanimité par la troisième chambre constitutionnelle de France. Un encart entier lui est consacré aux pages 85, 86, 90 et suivantes du rapport, reprenant notamment des références de l’ouvrage La communication non violente, c’est malin, (éditions Leduc, 2016) de Pascale Molho et Geneviève Bouchez-Wilson, formatrices certifiées en CNV.

La Préconisation #8 de ce rapport stipule :
« Le CESE préconise que tous les professionnelles et professionnels (salariés, agents, travailleurs indépendants…) et bénévoles en lien avec du public bénéficient d’une formation à la gestion de la parole violente pour qu’ils puissent décrypter l’intention, mais aussi maitriser leur propre parole pour apaiser les échanges et désamorcer les conflits verbaux. Un espace de parole assuré par une personne formée pourrait être ouvert dans le milieu d’exercice de l’activité bénévole ou professionnelle ou externalisé, afin de recueillir et encadrer les effets produits par cette parole violente sur ces bénévoles, professionnels et professionnelles, en prévention des risques psycho-sociaux. »

Vous êtes membre d’un service de l’État ? D’une collectivité territoriale ? Vous pouvez vous appuyer sur ce rapport pour demander une formation à la CNV ou au système restauratif.

Vous êtes membre d’une association, d’une institution vivant des situations de violences verbales ? Vous pouvez vous appuyer sur ce rapport pour demander une subvention pour une action de formation à la CNV ou au système restauratif.

Cette reconnaissance ouvre de nouvelles perspectives : les institutions publiques, les services de l’État et les collectivités locales pourront s’appuyer sur cet avis pour mieux comprendre et intégrer la CNV dans leurs dispositifs.

Merci à Pascal Mayol, membre du Groupe nature et environnement au CESE, qui a suivi des formations en CNV avec Estelle Bessin, formatrice certifiée en CNV, qui a contribué à cette reconnaissance.