Régions d'intervention
Outre-mer, Autre pays
Prestations possibles
Accompagnement d’équipe, Analyse de pratique / supervision, Formation inter-entreprises, Formation intra-entreprise, Formation tout public, Médiation, Spectacle, théâtre participatif
Domaines d'activité
Education, Entreprises et Organisations, Milieu associatif, Milieu carcéral, Secteur public
Organisme de Formation
Langues
Français
Un bout de mon parcourt de vie :
En 1972 (j’avais 2 ans), mes parents se sont installés quelques années en Guadeloupe.
Dans notre petite case, où il faisait bon vivre entre manguiers, cocotiers, soleil et mer, mes parents ouvraient leur porte aux musiciens et poètes chantant la liberté et l’amour, Sud-américains, fuyant leur pays pour éviter la dictature et les tortures et exécutions.
Lorsque mes parents partaient travailler, ils me déposaient chez Man Loulou, doyenne et guérisseuse du village, qui m’emmenait partout avec elle, au marché et me trempait dans des bains de plantes médicinales de son jardin.
Mes parents firent le choix de déménager en France pour que je puisse bénéficier de la pédagogie Waldorf.
J’ai découvert très vite que je me sentais concernée par les thèmes de la justice, de la tolérance, de la paix. J’ai commencé à m’intéresser à tous les sujets concernant la Shoah, l’esclavage, la vie de Gandhi, de Nelson Mandela, la situation des personnes mises à l’écart de la société (handicapés, jeunes en marges…)
J’ai ensuite étudié la pédagogie curative en Allemagne et je suis devenue éducatrice spécialisée puis professeur. J’ai étudié aussi le shiatsu et la réflexothérapie.
Puis depuis 26 ans la vie m’a ramenée en Guadeloupe, mon île de cœur, pour contribuer et participer à la résilience de l’île
Dans quels secteurs je souhaite œuvrer ???
On peut difficilement compr Lire la suite..
Un bout de mon parcourt de vie :
En 1972 (j’avais 2 ans), mes parents se sont installés quelques années en Guadeloupe.
Dans notre petite case, où il faisait bon vivre entre manguiers, cocotiers, soleil et mer, mes parents ouvraient leur porte aux musiciens et poètes chantant la liberté et l’amour, Sud-américains, fuyant leur pays pour éviter la dictature et les tortures et exécutions.
Lorsque mes parents partaient travailler, ils me déposaient chez Man Loulou, doyenne et guérisseuse du village, qui m’emmenait partout avec elle, au marché et me trempait dans des bains de plantes médicinales de son jardin.
Mes parents firent le choix de déménager en France pour que je puisse bénéficier de la pédagogie Waldorf.
J’ai découvert très vite que je me sentais concernée par les thèmes de la justice, de la tolérance, de la paix. J’ai commencé à m’intéresser à tous les sujets concernant la Shoah, l’esclavage, la vie de Gandhi, de Nelson Mandela, la situation des personnes mises à l’écart de la société (handicapés, jeunes en marges…)
J’ai ensuite étudié la pédagogie curative en Allemagne et je suis devenue éducatrice spécialisée puis professeur. J’ai étudié aussi le shiatsu et la réflexothérapie.
Puis depuis 26 ans la vie m’a ramenée en Guadeloupe, mon île de cœur, pour contribuer et participer à la résilience de l’île
Dans quels secteurs je souhaite œuvrer ???
On peut difficilement comprendre les Antilles si on ne tient pas compte de l’extrême violence d’un passé lié à l’esclavage.
Souvent la « métropole » l’hexagone est vécue comme intrusive et projetant des valeurs, des manières de penser, d’agir qui ne sont pas en lien avec l’ile et qui viennent toucher des blessures liées à la colonisation et à la néo colonisation.
Il y a parfois, de la part des nouveaux arrivants, une méconnaissance de l’histoire et de la réalité du terrain, ce qui crée des tensions dans les relations et déclenche de la colère. Beaucoup de ces tensions ne s’expriment pas ouvertement et viennent renforcer les clivages opposés aux intentions de ceux qui viennent et des rêves des habitants.
Les conséquences se retrouvent dans toutes les sphères de la société. La particularité d’une ile est que toutes les choses et les personnes sont en lien les unes avec les autres : c’est comme un village entouré par la mer où tout le monde se connaît et le bouche à oreille fonctionne à fond.
C’est pour cela que j’interviens dans plusieurs domaines qui sont interdépendants :
– Dans l’éducation : auprès des directeurs d’établissement, des enseignants et des parents,
– Dans le milieu carcéral : auprès des surveillants et des détenus,
– Et dans certaines administrations : équipes municipales, douanes, impôts, associations de quartiers etc.
J’essaie aussi de favoriser la prise de conscience des personnes extérieures qui viennent sur l’ile : que peuvent-elles apprendre des gens ici ? Comment peuvent-elles faire un bout de chemin pour libérer les postures de domination qu’elles reproduisent sans s’en apercevoir ? Comment peut-on contribuer à créer ensemble un monde résilient et nouveau ?
Je n’agis pas seule, j’aime fédérer : je collabore avec des personnes engagées dans différents secteurs, 3 groupes de pratiques « collaboratifs » sont en cours, ma maison d’accueil dans la forêt est un espace de ressourcement où les personnes peuvent venir cheminer ensemble …
Ce qui me tient le plus à cœur dans tous ces engagements c’est de travailler avec les Guadeloupéens et Martiniquais et que nous construisions les projets ensemble